La prévalence du trouble presbyacousique dans la population de malentendants
La diminution de l’acuité auditive liée l’âge touche aussi bien les hommes que les femmes : on l’appelle la presbyacousie. Le Ministère de la Santé estime qu’il y a 6 millions de malentendants en France, dont un peu plus de 5 millions sont concernés par une presbyacousie. En France, la presbyacousie représente :
- 88% des troubles auditifs actuels,
- 95% des indications d’appareillage des médecins ORL,
- 80% des appareillages auditifs lorsqu’ils sont réalisés.
L’OMS estime que 15% de la population mondiale est concernée par une presbyacousie.
La presbyacousie est liée au vieillissement naturel du système auditif. Notre oreille, destinée à entendre, dispose également d’un rôle de vigilance et d’alerte : elle est donc constamment sollicitée ; son activité ne connaît aucun repos, ni face à un obstacle, ni dans l’obscurité. Ainsi, contrairement à l’œil, qui se repose près du tiers de notre vie – dès que la paupière est fermée – l’oreille vieillit dès la naissance.
Nous évoluons dans un monde bruyant (discothèques, travaux sur la voie publique, bricolage, casque audio, vie à proximité d’un centre ville ou d’un aéroport, agressions sonores dans le cadre professionnel) qui impacte précocement notre audition : 25% des moins de 30 ans ont une perte auditive égale ou supérieure à 20dB. Aujourd’hui, la presbyacousie n’est plus le privilège des Seniors.
La presbyacousie est :
• Progressive ;
• Bilatérale : elle touche les 2 oreilles ;
• Symétrique : elle touche les 2 oreilles de la même façon, sauf si la personne a vécu un traumatisme sonore ou pressionnel voire sonore et pressionnel sur une oreille en particulier, auquel cas la perte auditive sera majorée sur l’oreille concernée ;
• Liée à la destruction des cellules ciliées de l’oreille. Chacun de nous nait avec environ 15 000 cellules ciliées, qui assurent la transformation de la vibration du son dans l’air en message nerveux que le cerveau interprète (parole ou danger). Sensibles au temps comme aux agressions sonores, leur destruction progressive ne permet plus une bonne transduction mécano électrique : c’est le déclin de la capacité auditive ;
• Irréversible : lorsque les cellules ciliées sont détruites, elles ne repoussent pas : la presbyacousie est définitive. Pour compenser la gêne auditive occasionnée, une seule solution : l’appareillage auditif. Il est donc indispensable de protéger nos oreilles des agressions sonores qui nous entourent et cela tout au long de notre vie.
• La presbyacousie touche les fréquences aiguës, c’est à dire les fréquences conversationnelles (4 000Hz au 8 000Hz). Les presbyacousiques éprouvent donc des difficultés à suivre une conversation, particulièrement si celle-ci a lieu dans un environnement bruyant. Les fréquences aiguës sont également celles des voix des femmes et des enfants : les hommes sont donc les premiers gênés par une perte auditive presbyacousique.
• Enfin, la courbe de perte auditive presbyacousique est typique, c’est à dire semblable pour chacun de nous. C’est pour cela que les appareils auditifs préréglés, exclusivement destinés à appareiller les pertes auditives presbyacousiques et non les handicaps auditifs, conviennent aux personnes concernées.
L’appareillage auditif chez les personnes presbyacousiques : un refus unanime
Dans leur grande majorité, les presbyacousiques refusent l’appareillage auditif :
- En France, 3 presbyacousiques sur 4 refusent de s’appareiller ;
- Aux Etats-Unis, 17 millions d’américains auraient besoin d’être appareillés, moins de 20% le sont ;
- En Suisse, seulement 3,3% des personnes concernées portent un appareil auditif.
Il en est de même pour la Belgique, le Canada, l’Espagne, l’Italie et bien d’autres pays encore.
De nombreuses raisons sont avancées pour expliquer ce refus largement partagé par la population concernée :
• Le refus de porter un appareil auditif visible (appareil auditif contour d’oreille). La perte auditive est un trouble invisible. Ainsi, tant qu’une personne presbyacousique n’est pas appareillée, elle considère que sa gêne est invisible et, d’une certaine manière, élude le problème. Les personnes touchées par une presbyacousie sont relativement jeunes (et de plus en plus jeunes), c’est une des raisons pour lesquelles elles refusent de porter un contour d’oreille, souvent assimilé à « une canne » : près de 50% des personnes concernées rejettent l’appareil auditif contour d’oreille. Les chiffres du marché de l’audition à ce sujet sont troublants : alors que l’esthétisme est l’une des principales raisons aux refus de l’appareillage auditif des personnes presbyacousiques et bien que ces dernières représentent la majorité des personnes à appareiller, 80% des ventes actuelles de prothèses auditives sont des contours d’oreille. Il n’existe, pourtant, aucune contre-indication au port d’un appareil intra auriculaire pour des pertes auditives légères à modérées et, à l’inverse de l’appareil de type contour d’oreille, l’intra conduit utilise l’oreille humaine – dont le pavillon et le conduit auditif forment le sonotone le plus efficace qui soit. Si l’appareil auditif intra-conduit n’est pas recommandé pour des pathologies lourdes, il reste l’appareil de choix pour les personnes presbyacousiques.
• Le prix de l’appareillage auditif. C’est une raison bien connue et qui est évoquée parmi les premières, chaque fois que la question est posée. Le prix d’un appareil auditif intègre le prix de l’appareil en lui-même ainsi qu’un service de prestation et de suivi, pendant 5 ans en moyenne (ce prix n’inclus pas les prestations éventuelles de réparation de l’appareil auditif). Ainsi, dans de nombreux pays, un appareil auditif coûte au minimum 1 500€ par oreille et plus de 40% de ce prix est composé de la prestation de suivi, sur 5 ans. Il est, malheureusement, aisé de comprendre qu’une personne en situation de simple gêne auditive préfère faire répéter son entourage plutôt que de dépenser l’équivalent d’un mois de salaire pour acquérir un appareillage visible.
Ces 2 premières raisons prennent d’autant plus de sens lorsqu’on regarde les autres arguments, régulièrement avancés également :
• Un certain déni psychologique lié au refus de vieillir, qu’un appareil auditif visible n’arrange pas ;
• La complexité du dispositif auditif, qu’il faut faire ajuster régulièrement, comme le stipule le service de suivi, payé d’avance par le consommateur ;
• La mauvaise réputation de l’appareillage auditif, dont beaucoup de personnes ne semblent pas satisfaites, malgré des suivis réguliers ;
• Enfin, la complexité du parcours de soins, long et onéreux.
L’offre d’appareillage auditif actuellement faite sur le marché de la prothèse auditive ne convient pas aux besoins des personnes presbyacousiques (dont la perte auditive, légère à modérée, leur permet d’avoir des exigences de confort et d’esthétisme), mais aux besoins des personnes en situation de handicap auditif (dont la seule exigence est celle de pouvoir entendre et vivre normalement).
À titre comparatif, les personnes en situation de handicap auditif (moins de 4% de la population de malentendant), qui sont dans l’obligation de porter un appareil auditif pour se socialiser, apprendre à parler, vivre normalement (voire apprendre la Langue des Signes), sont appareillées pour 90% d’entre elles (seuls les handicaps auditifs non appareillables ne sont pas appareillés). Pour ces personnes, bien sûr, le parcours chez un ORL et un audioprothésiste ne se contente pas d’être obligatoire, il est indispensable.
Pour les personnes presbyacousiques, en revanche et nous l’avons vu, le taux d’abandon est haut, à chaque étape d’un parcours dans lequel elles ne souhaitent pas entrer – n’en voyant pas l’utilité – et les freins à l’achat, nombreux.
Deux questions doivent alors se poser :
- Quels sont les risques du non appareillage auditif ?
- Est-ce qu’un appareil auditif préréglé, vendu librement, à un prix abordable, pourrait « faire le job » ?
On fait un point dans la suite de notre dossier spécial « Audition et Santé ».
Le non appareillage auditif quand on en a besoin : quels risques ?
Le refus de porter un appareil auditif lorsqu’on en a besoin entraine des conséquences bien connues.
• Un stress majoré. C’est notamment le cas pour les personnes de plus de 50 ans, encore en activité professionnelle. Près de 30% d’entre elles reconnaissent que leur gêne auditive augmente leur niveau de stress en réunion et que les bruits, à l’extérieur comme à l’intérieur du bureau – qui impactent directement leur capacité auditive – jouent sur leur bien-être au travail. Si la perte auditive est assimilée au vieillissement, le fait de faire répéter ou de mal comprendre – qui peut entrainer la mauvaise exécution d’une tâche – jouent sur le regard des autres. Les seniors en activité ont peur d’être perçus comme « des vieux » dont les capacités professionnelles « ont décliné ». L’effort à fournir, pour comprendre une conversation dans ces situations, est plus important et entraine une fatigue psychique et physique accrue, qui joue sur le bien-être au travail et impact négativement la productivité de ces personnes.
• La perte de confiance en soi. Elle se manifeste progressivement, par la crainte de faire répéter, la peur de répondre à côté, le constat qui est fait, par l’individu, de ne plus pouvoir faire ce que les autres peuvent faire, c’est à dire comprendre simplement une conversation au restaurant, en réunion, en famille. Des conflits peuvent naître, avec l’entourage, qui majorent le sentiment d’impuissance de l’individu et la perte de confiance en soi.
• Un repli sur soi, favorisant les risques de dépression, particulièrement chez les hommes. Homme et femme sont différents dans l’approche d’une telle situation. Les femmes sont souvent désireuses de régler ce déficit auditif dans les meilleurs délais alors qu’il est difficile, pour un homme, de reconnaitre qu’il entend moins bien. Chez les hommes, le problème perdure donc plus longtemps, alors même qu’ils sont les premiers gênés par une presbyacousie (car cette perte auditive porte sur les fréquences aiguës, donc, particulièrement, les voix des femmes et des enfants). Lorsque les conflits avec l’entourage ou au travail commencent à émerger, lorsque la bonne compréhension d’une conversation demande un effort trop important à fournir, l’individu s’isole progressivement. C’est la première étape vers des conséquences plus lourdes, qui vont croissante tant que l’appareillage auditif n’est pas accepté : isolement progressif, risques de dépression, dépendance.
• Les retards cognitifs, qui découlent de l’isolement progressif. Lorsque l’individu se détourne de son entourage et s’isole socialement, la stimulation intellectuelle décroit, créant, par là-même, un terrain favorable à l’apparition de maladies neuro-dégénératives : Alzheimer, risques de démence, qui – dans un cercle vicieux – favorisent la dépendance. Une perte auditive légère, modérée ou sévère est associée à un risque de déclin cognitif respectivement, deux, trois et cinq fois plus grand que chez les personnes ne présentant pas de trouble auditif.
Aujourd’hui, en France, il est admis que la première consultation chez un ORL pour une déficience auditive arrive vers la cinquantaine et, dans 42% des cas, est faite sous la pression de l’entourage. Pourtant, l’appareillage auditif, quand il est réalisé, est fait vers 73 ans en moyenne : c’est tard.
Les conséquences induits du non appareillage représente plus de 2 milliards d’euros chaque année, à la Sécurité Sociale.
En comprenant les raisons du refus unanime des presbaycousiques de s’appareiller et en appréciant pleinement les risques de cet absence d’appareillage, ne pourrait-on pas, alors, envisager une solution auditive alternative, qui leur permette de sauter le pas plus rapidement et de rester en forme le plus longtemps possible ? Car cela est bien un enjeu de santé national !
Une étude clinique américaine encense les appareils préréglés !
En 2012 aux États-Unis, l’équipe médicale travaillant avec Larry E. Humes, sur les travaux de Donahue, Dubno & Beck (2010), a réalisé la première étude clinique, randomisée en double aveugle et contrôlée par un test placebo, entre les appareils auditifs sur-mesure vendus à prix d’or et les appareils auditifs préréglés (« assistants d’écoute »), vendus librement et sans service de suivi (ce qui leur confèrent un prix abordable). L’étude (disponible ici dans sa totalité et en version originale), visait à :
- Déterminer l’efficacité des prothèses auditives vendues avec une prestation de suivi (prothèse auditive « sur-mesure ») ;
- Examiner l’influence du prix d’achat sur la satisfaction des utilisateurs, pour ces appareils auditifs,
- Évaluer l’efficacité des prothèses auditives préréglées vendues librement (« assistants d’écoute »).
Pour cette étude, tous les participants ont reçu les mêmes appareils auditifs mini contours d’oreille, qui correspondait, à cette date, au modèle le plus vendu aux États-Unis : la technologie intégrée dans l’appareil était donc la même. Cela a permis d’analyser plus finement les rôles du réglage et du suivi ainsi que l’impact du prix sur la satisfaction des utilisateurs et leur adoption de l’appareillage auditif.
Les participants avaient été séparés en 3 groupes distincts.
• Le premier groupe (AB), était composé des utilisateurs qui ont suivi le parcours traditionnel : achat de l’appareil auditif, réglages sur l’audiogramme et suivi avec l’audioprothésiste ;
• Le second groupe (CD) est celui dont les utilisateurs ont acquis une aide auditive préréglée sans service de suivi ;
• Enfin, le dernier groupe (P) était le groupe placebo : les utilisateurs y ont reçu les mêmes services de réglages et de suivi que le groupe AB mais l’appareil auditif avait été programmé pour être acoustiquement neutre (gain d’insertion de 0dB).
La moitié des utilisateurs a payé un prix fort ($ 3 600) correspondant aux pratiques de prix sur ce marché; l’autre moitié des utilisateurs a payé un prix bas ($ 600) correspondant aux prix habituellement pratiqués, sur ce marché, pour les appareils auditifs préréglés.
Les résultats de cette étude sont sans appel.
• L’efficacité des réglages et du suivi (groupe AB) ont été démontrés par rapport au groupe placebo (P), mais il n’y a pas eu de différences significatives, entre ces 2 groupes, sur des variables comme l’évaluation individuelle, le réglage de la puissance maximale sur la base de jugements de volume déplaisants ou l’utilisation quotidienne de l’appareil auditif ;
• L’efficacité des appareils auditifs préréglés (groupe CD), vendus librement a été largement démontré, le groupe CD obtenant des résultats significativement supérieurs à ceux du groupe placebo (P) sur les critères de jugements principaux ;
• Le groupe AB (prothèse auditive vendue avec réglages et suivi) et le groupe CD (prothèse auditive préréglée) ont obtenu des résultats similaires sur les critères de jugements principaux, y compris sur l’utilisation quotidienne de l’appareillage auditif ;
• 85% des personnes ayant payé le prix haut ($ 3 600) ont rejeté les aides auditives à la fin de l’étude (6 semaines), ce qui suggère que le prix d’achat a influencé leur décision finale concernant la conservation des appareils auditifs.
En conclusion, les options moins chères, vendues librement et sans service de suivi, sont aussi efficaces chez les personnes présentant une perte auditive légère à modérée que les prothèses auditives ajustée à la courbe audiométrie et vendues avec un service de suivi. Leur prix bas permet, en outre, une meilleure acceptation par l’individu. Les appareils auditifs préréglés peuvent donc accroitre le taux d’appareillage de millions d’adultes.
Les appareils auditifs préréglés
Les appareils auditifs préréglés sont des appareils qui ont été spécialement pensés pour les personnes presbyacousiques, car l’offre sur le marché s’adressait davantage – en termes de prix, de parcours réglementé et de service de suivi long et onéreux – aux personnes en situation de handicap auditif. Actuellement, les appareils préréglés constituent la seule véritable offre qui ait été entièrement pensée pour les personnes presbyacousiques et pour répondre à leur problématique de non appareillage.
• Simplicité d’acquisition : vendus sans ordonnance, ils permettent de court-circuiter la consultation ORL qui, dans certaines régions de France, peut entrainer un délai d’attente de 6 mois. Préréglés, ils sont vendus en pharmacies, chez les opticiens et sur Internet, l’achat est donc discret, rapide et la livraison se fait en moins d’une semaine. L’utilisateur est autonome, le service client est dématérialisé. La plupart des marques existantes propose une offre « satisfait ou remboursé ».
• Simplicité d’utilisation de l’appareil auditif : il suffit de mettre la pile dans l’appareil et ce dernier fonctionne. Il n’y a nul besoin de se déplacer régulièrement pour faire ajuster les réglages, paramétrés dans l’appareil. L’utilisateur peut, à sa guise, agir sur le volume d’amplification de l’appareil.
• Juste prix : ces appareils sont vendus sans le service de suivi traditionnel, c’est pourquoi ils sont si peu chers en comparaison d’une offre sur-mesure. Les garanties légales de 2 ans sont inclus dans le prix de l’appareil auditif et les composants technologies embarqués sont les mêmes que ceux de prothèses auditives vendues avec un 0 de plus.
Les appareils auditifs préréglés sont une fabuleuse alternative pour des millions de personnes, en France et dans le monde, car ils démocratisent l’accès aux soins auditifs sans faire de concession sur la qualité. La moyenne d’âge des utilisateurs est de 62 ans, soit 10 ans plus tôt qu’un appareillage auditif traditionnel : en agissant bien en amont, ils permettent aux utilisateurs :
- De se familiariser au port d’un appareil auditif en tout simplicité,
- D’éviter les conséquences induites du non appareillage : isolement, repli sur soi, risque de dépression,
- De dédramatiser l’appareillage auditif.
C’est particulièrement le cas avec l’aide auditive Orison de la société SERINITI, « pensée pour répondre aux exigences des personnes presbysacousiques qui refusent l’appareillage traditionnel ».
• L’appareil a été conçu avec des spécialistes de l’audition (médecins ORL lasses de constater le non-appareillage de leurs patients et ingénieurs spécialisés). La courbe d’amplification d’Orison, qui a nécessité 2 années de recherche et développement, convient à toutes les pertes auditives presbyacousiques. L’utilisateur peut faire varier l’intensité de l’amplification, de 10dB à 33db. En comparant la courbe d’amplification de l’appareil Orison à la courbe d’amplification de l’appareil auditif préréglé testé dans l’étude clinique américaine, il est aisé de constater que ces courbes sont similaires.
• Orison est un appareil auditif invisible : en cela, il répond aux exigences esthétiques de millions de personnes. Et la société de préciser « les personnes qui viennent vers nous le font parce qu’Orison est invisible, le critère esthétique est fondamental dans l’acceptation d’un appareillage auditif. Mais, lorsqu’elles ont essayé Orison, elles comprennent alors que tout l’intérêt d’un positionnement intra canal réside dans le fait d’utiliser l’oreille humaine : la restitution des sons est naturelle, immédiate et cristalline, ce qui n’est pas le cas avec un appareil contour d’oreille qui, par définition, contourne l’oreille, alors que cette dernière est l’amplificateur anatomique le plus perfectionné qui soit. »
• L’appareil auditif Orison réduit automatiquement le bruit ambiant de 13dB, pour un confort d’écoute dans toutes les situations sonores. C’est également l’un des éléments qui en font sa qualité, puisqu’une personne presbyacousique n’a pas de perte auditive prononcée sur les fréquences graves : les bruits de fond, le brouhaha sont les premiers éléments dérangeants dans une bonne compréhension. La société SERINITI a donc pris le parti de les réduire conséquemment, pour garantir une écoute claire dans les situations du quotidien. « Aujourd’hui, on trouve sur le marché des appareils auditifs qui intègrent 6 canaux de fréquences et réduisent le bruit ambiant de 4 à 6dB. Ces appareils sont vendus autour de 900€ : ils ne sont proposés à la vente que pour leurrer le consommateur et l’inciter à se tourner vers des appareils plus onéreux. Nous ne sommes pas d’accord avec cette approche : au XXIème, la technologie permet de fournir la meilleure qualité aux personnes concernées, avec un prix tout à fait abordable. Le vrai challenge consiste surtout à informer le consommateur qui pense encore que plus c’est cher, plus c’est qualitatif. »
Conclusion de notre dossier Audition Santé
Nous l’avons vu, la presbaycousie n’est plus le trouble auditif réservé aux Seniors : plus précoce aujourd’hui, elle touche près du quart des jeunes trentenaires.
La presbyacousie se traduit par une difficulté à comprendre les voix et à suivre une conversation, particulièrement dans un environnement bruyant ou par téléphone. Elle est la conséquence de la destruction des cellules ciliées de l’oreille qui ne se régénèrent pas : lorsque la gêne auditive est là, elle est irréversible. Afin de retrouver un confort auditif au quotidien, les personnes presbyacousiques doivent s’appareiller. Un appareil auditif est une solution qui permet d’amplifier intelligemment les sons sur les fréquences touchées par la perte auditive.
L’offre traditionnelle d’appareils auditifs, onéreuse et pensée pour les pathologies auditives lourdes, ne séduit pas les personnes presbyacousiques : en France, 75% d’entre elles refusent l’appareillage auditif. Elles s’exposent ainsi à des risques de repli sur soi, d’isolement progressif et de retards cognitifs. Les coûts induits du non appareillage représentent, chaque année, plus de 2 milliards d’euros à la Sécurité Sociale.
Face à cette réalité, une offre d’appareils auditifs préréglés a émergé dans de nombreux pays. Cette offre, pensée pour démocratiser l’accès aux soins, à fait l’objet – en 2012 – d’un essai clinique américain qui en vante la qualité et les bienfaits. En France, l’appareil auditif Orison, de la société SERINITI, intègre l’ensemble des caractéristiques techniques de l’appareil auditif testé dans cet essai clinique. Il est, en outre, intra-auriculaire, vendu sans ordonnance et satisfait ou remboursé.
Les personnes presbyacousiques disposent donc, aujourd’hui, d’un choix possible tant dans l’offre de prix que dans l’offre esthétique (contour, intra auriculaire), ce qui est une excellente nouvelle et devrait permettre de réduire progressivement le taux du non appareillage national.